Le motif pied-de-poule, un intemporel de la mode
Bien qu’incertaine, l’origine de ce tissage est toutefois imputée aux bergers écossais du 19e siècle. Comme ils refusaient de prendre parti pour un clan ou un autre, ils auraient inventé ce motif neutre, réalisé en blanc et noir afin d’éviter les couleurs des tartans et des kilts.
Le monde de la mode ne s’empare du pied-de-poule qu’au milieu du siècle dernier, popularisé par l’aristocratie britannique qui trouve là un moyen de se singulariser des classiques tissus écossais et des tweeds aux tons neutres. Revêtir un vêtement paré de ce motif devient alors rapidement un symbole d’aisance.
Les stylistes raffolent du célèbre imprimé en damier
Rapidement employé par la haute couture parisienne, l’emblématique pied-de-poule s’affiche sur les tenues des élégantes et même sur certains flacons de parfum. Puis, le dessin gagne l’univers de la confection. Toujours en version noir et blanc au début, il finit par être égayé d’autres coloris, parfois contrastés, parfois en ton sur ton.
Que nous vous présentions le pied-de-poule sur des minijupes à dominante rouge, pour les femmes, ou sur des vestes légères à col contrastant chez les hommes, il s’accommode de tous les coloris et se laisse décliner à l’envi : du brun rose vers la teinte champagne, ou encore du vert d’eau griffé de mandarine sur fond blanc. Ce tissage particulier envahit même la garde-robe des enfants. Ici, ce sont des blouses saumon et sapin, en forme de tablier et à col Claudine. Là, ce sont des survestes orange qui pétillent d’énergie.
Un canevas qui choisit ses tissus
À l’origine, ce dessin se prête surtout aux matières chaudes et aux tenues de mi-saison, voire d’hiver. Ce sont donc des jerseys, des laines et des tricots qui se parent de l’imprimé en damier. Rien n’empêche cependant que certains modèles de notre sélection admettent du lin ou du coton pour en alléger la composition.